La fédération algérienne de football (FAF) est dans le viseur de la justice. En effet, une enquête judiciaire pour corruption est ouverte et trois anciens présidents de cette Instance sont poursuivis, a annoncé ce lundi 1er juillet la cour de justice d'Alger.
Une information judiciaire a été ouverte lundi 1er juillet à l'encontre de 14 prévenus dans des affaires de corruption impliquant d'anciens responsables de la Fédération algérienne de football (FAF), dont d'anciens présidents et secrétaires généraux, selon un communiqué du procureur de la République près le pôle pénal économique et financier de la Cour de justice d’Alger.
L’enquête a été ouverte « suite à des informations relatives à des soupçons de corruption au niveau de la Fédération algérienne de football, impliquant nombre de dirigeants dans la conclusion de contrats en violation de la procédure interne en vue d’accorder des privilèges injustifiés à autrui », ajoute le communiqué. L’enquête porte sur la période entre 2017 et 2023, durant laquelle la FAF était présidée par Kheireddine Zetchi, Charafeddine Amara et Djahid Zefizef.
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Trois anciens présidents de la FAF poursuivis pour corruption
Au total, 14 prévenus sont poursuivis pour « dilapidation de deniers publics de la Fédération algérienne de football et du trésor public », indique la même source. À cet effet, une enquête préliminaire a été ouverte par la brigade de lutte contre le crime économique et financier de la sûreté de la wilaya d’Alger.
Et en date du 1er juillet 2024, « une information judiciaire a été ouverte contre 14 prévenus, dont les anciens présidents de la fédération (Z. K.), (Z. D.) et (C. A.) et les anciens secrétaires généraux (D. M.) et (S. M.), ainsi que l’ancien manager général (A. A.) et de 3 personnes morales », indique encore le pôle économique et financier de la Cour d'Alger, qui a tenu à préserver l’anonymat des personnes poursuivies en les citant juste par leurs initiales dans le communiqué.
Les quatorze prévenus sont poursuivis pour les chefs d’accusation d’« abus de fonctions » et de « dilapidation de deniers publics », « complicité de dilapidation », « conclusion de contrats en violation des dispositions légales et organisationnelles en vue de l’octroi d’indus privilèges à autrui » et « bénéficier d’indus privilèges à l’occasion de la conclusion de contrats avec l’État ou avec une structure ou entreprise qui lui est affiliée », ajoute le communiqué.