Marché pétrolier : L'avertissement du ministre de l'Énergie Mohammed Arkab

Pétrole

Les marchés pétroliers connaissent des perturbations ces derniers jours et les cours sont en baisse. Ce mercredi 15 mars, le Brent, référence du pétrole algérien, a connu une baisse par rapport à la semaine dernière. Il est cédé à 74,59 dollars le baril. De son côté, le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a connu une baisse plus importante. Il est cédé à 68,50 dollars le baril. C'est dans ce contexte que le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, s'est exprimé.

Le ministre s'est exprimé sur les développements observés récemment sur le marché pétrolier international dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère de l’Énergie et des Mines. Au préambule, Mohamed Arkab s’est dit extrêmement attentif quant à l'évolution du marché pétrolier à court et moyen termes. Il a rappelé que « les pays de la Déclaration de Coopération ont fait preuve de sagesse et d’une exceptionnelle clairvoyance en décidant unanimement et de manière transparente de réduire en octobre dernier leur production globale de 2 Mbj jusqu’à la fin 2023 afin d’assurer la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international au profit de l’économie mondiale ».

Cependant, ce ministre avertit quant aux conséquences de décisions unilatérales. « Les efforts déployés par les pays de la Déclaration de Coopération depuis plus de 6 années pourraient être injustement anéantis par l’adoption de mesures unilatérales et de législations visant à dévoyer les mécanismes du marché, ce qui conduirait à un sous-investissement dans l’industrie pétrolière, des perturbations majeures dans les flux d’approvisionnement et créerait les conditions d’une instabilité durable du marché pétrolier », avertit donc ce ministre sans pour autant mentionner les pays susceptibles de ce genre de manœuvres.

Toutefois, l'Arabie saoudite, principal producteur de pétrole de l'Association, en collaboration avec le Koweït, prévoit d'augmenter sa capacité de production, bien qu'elle craigne que cela ne suffise pas à répondre à la demande mondiale. Cette décision a été prise en dehors de l'OPEP qui détermine les quotas de chaque pays.

Il faut souligner que les prix du pétrole ont renoué avec leur instabilité dans un climat économique mondial caractérisé par plusieurs incertitudes. Cette semaine, les investisseurs continuant à s'inquiéter d'une éventuelle nouvelle hausse des taux d'intérêt américains, ce qui a négativement impacté les prix de l'or noir. Le recul des prix a donc eu lieu, malgré la reprise de la demande chinoise et un dollar plus faible.

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