Un Algérien a été lourdement condamné, le vendredi 14 juillet pour le viol d'une femme dans le hall d'un immeuble à Bâle en Suisse. Cet Algérien sera également expulsé de la Suisse et de l'ensemble des pays de l'espace Schengen lorsqu'il purgera sa peine de prison.
Les faits remontent à près de 9 mois. Le parquet de Bâle-Ville a lancé, le 30 octobre 2022, un appel à témoins dans le cadre d'une enquête pour viol. Selon ce communiqué, les faits se seraient produits dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 octobre, entre 2 h 40 et 2 h 50. La victime, âgée de 25 ans, venait de déverrouiller la porte d'entrée d'un immeuble sur la Landskronstrasse lorsqu'un individu s'y est engouffré et l'a poussée dans la cage d'escalier.
Selon le communiqué du parquet, l'agresseur s'est emparé du téléphone portable de la jeune femme puis l'a violée. Alerté par les cris de la victime, un voisin a allumé la lumière dans la cage d'escalier de l'immeuble, faisant fuir l'agresseur. Les enquêteurs ont lancé un appel à témoins. L'agresseur parlerait français, serait âgé d'une vingtaine d'années, de corpulence mince, avec un visage ovale arrondi et rasé, et porterait un jean au moment des faits, selon le communiqué du parquet de Bâle.
Le violeur algérien sera expulsé de la Suisse et de l'Espace Schengen
Après une semaine de recherche, la police cantonale de Bâle-Ville a pu interpeller le suspect. Ce dernier est un Algérien âgé de 24 ans. Il a été placé en détention provisoire. Le verdict de cette affaire a été rendu le vendredi 14 juillet 2023. Reconnu coupable de viol, le jeune Algérien a été condamné à 7 ans de prison ferme. Il sera ensuite expulsé de la Suisse et de l'espace Schengen pendant 15 ans, rapporte le site suisse 20 Minutes.
« Que l'on puisse se déplacer en toute sécurité dans les rues de Bâle devrait être une évidence. Vous êtes la raison personnifiée que ce n'est pas le cas », lance le juge à l'adresse de l'accusé. « Les délits que vous avez commis sont massifs, d'une audace et d'une brutalité hors du commun. Vos actes témoignent d'une indifférence effrayante et d'une image dérangeante des femmes », enchaîne-t-il. « Vous êtes le cauchemar de toutes les femmes qui rentrent seules chez elle la nuit et se sentent obligées de se retourner toutes les dix secondes », ajoute le président du tribunal.
La condamnation de ce ressortissant algérien a été étayée par de nombreuses preuves. Les caméras de surveillance des environs et les données du portable du prévenu ont permis de reconstituer ses déplacements avec précision, selon le président du tribunal. Des traces d'ADN confondant l'accusé étaient également retrouvées. Les enquêteurs disposaient aussi d'un tableau clair des blessures subies, établies par l'examen médicolégal, qui correspondait aux déclarations de la victime.
