Le mariage de cet Algérien en France vire au cauchemar, il risque une expulsion imminente

Photo de mariés devant un lac, avec le texte OQTF en rouge apposé en grand au milieu.

Le ressortissant algérien qui s’est vu refuser le mariage avec une Française par le maire de Béziers risque d’être expulsé vers l’Algérie. Frappé par une OQTF, cet Algérien de 23 ans est placé depuis le lundi 17 juillet dans un centre de rétention administrative (CRA) à Sète sur décision du préfet. Le juge des libertés et de la détention doit statuer ce mercredi sur son sort.

Le feuilleton du sans-papiers algérien dont le mariage avec une Française a été empêché, le 7 juillet dernier, par le maire de Béziers, Robert Ménard, se poursuit. Après avoir décidé en compagnie de sa future mariée de porter plainte contre la maire de Béziers, à la suite du refus de ce dernier de célébrer leur mariage, le jeune Algérien risque désormais de se faire expulser vers le bled.

Le jeune homme, établi en France depuis l'âge de 16 ans, est en situation irrégulière. Il est visé par une obligation de quitter le territoire (OQTF) délivrée le 26 août 2022. C’est d’ailleurs la raison invoquée par le maire de Béziers pour ne pas officier le mariage de cet Algérien. Robert Ménard soupçonnerait ce dernier de contracter un « mariage blanc » avec la ressortissante française.

L'Algérien dont le mariage est refusé en France risque de se faire expulser

Le lundi 17 juillet, le jeune Algérien a été convoqué par la police aux frontières pour faire un point sur sa situation administrative. Selon sa fiancée, « il n'est pas rentré hier soir (lundi) et il a été gardé en rétention à la demande de la Préfecture », a-t-elle indiqué à France Bleu1. « Tout s'est accéléré en quelques jours. Je suis scandalisée », ajoute celle qui a vu son projet de mariage avec cet Algérien virer au cauchemar.

Le ressortissant algérien, diplômé du lycée de la mer de Sète, et exerçant comme matelot, est finalement placé en zone de rétention administrative (CRA) à Sète sur décision du préfet. Il pourrait être expulsé dans les 48 heures vers son pays d’origine. En effet, le juge des libertés et de la détention doit statuer ce mercredi sur le sort du jeune algérien. Si ce dernier est sommé de quitter la France, le préfet de l'Hérault doit solliciter un laissez-passer auprès du consulat algérien. L'expulsion sera alors possible si l'Algérie accorde ce document.


  1. Le jeune Algérien que Robert Ménard a refusé de marier à Béziers sur le point d'être expulsé, 2023-07-18, Francebleu 

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