La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), l'assureur-crédit français pour les investissements à l'étranger, a amélioré le classement de l'Algérie en matière de risque pays. Selon un article du quotidien Liberté, l'Algérie est désormais dans la catégorie C alors qu'elle était parmi les pays classés D.

En effet, l'assureur français considère désormais l'Algérie comme un pays avec un risque d'impayés des entreprises élevé. Un pays avec des perspectives incertaines, notamment sur le plan économique et financier. « Le contexte politique peut être instable. L’environnement des affaires comporte d’importantes lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est élevée », estime la Coface.

Il faut dire que la note « C », même si elle ne présente pas l'Algérie comme un pays idéal pour les investissements, est plus intéressante que la note « D ». Cette dernière considérait l'Algérie comme un pays à risque très élevé, donc peu attractif pour les opérateurs économiques étrangers, particulièrement français. Selon l'analyse de la Coface, l'amélioration du classement de l'Algérie, en matière de risque pays, est étroitement liée à la hausse des prix des hydrocarbures. De cette hausse dépend l'économie des pays exportateurs de pétrole, de gaz et de charbon.

C'est justement l'augmentation de la demande en hydrocarbures qui est à l'origine de la hausse des cours de l'or noir qui a dépassé les 80 dollars le baril, ces dernières semaines. La Coface a constaté que la hausse des prix des hydrocarbures est expliquée par la fin des confinements, imposés par la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus, et le retour des vols internationaux.