Algérie - La guerre en Ukraine qui dure depuis février 2022 a engendré de fortes hausses des prix du pétrole et une demande accrue en gaz. Cette situation a été et est toujours une aubaine pour l'Algérie dont l'économie est quasi-exclusivement basée sur les recettes des ventes en hydrocarbures. Cela a contribué aussi à augmenter les réserves de change du pays.
En effet, les réserves de change de l'Algérie ont connu une hausse importante ces derniers mois. Selon le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, elles ont atteint 85 milliards de dollars. Soit plus de 20 milliards de dollars de plus que le montant atteint en mars 2023 et annoncé par la Banque d'Algérie, à l'époque déjà.
Le président du Sénat s'exprimait, ce lundi 4 septembre, à l'ouverture de la session parlementaire 2023/2024 et faisait cette annonce dans le but de rassurer les Algériens sur l'avenir et les moyens dont dispose leur pays pour faire face à toutes les difficultés économiques. En mars 2023, la Banque d'Algérie avait confirmé que les réserves de change avaient atteint le montant de 64,63 milliards de dollars, ce qui démontre que ces réserves poursuivent leur hausse continuelle, tant que les hydrocarbures (pétrole et gaz) se maintiennent à des prix élevés.
L'absence de l'Algérie dans le groupe BRICS n'est pas une fin en soi
Lors de la même intervention à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire, le président du Conseil de la nation a évoqué le rejet du dossier de l'Algérie par le groupe des BRICS dont les 5 membres ont préféré six autres pays comme nouveaux membres, en l'occurrence l'Egypte, l'Ethiopie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Iran et l'Argentine. Salah Goudjil a tenté de relativiser l'adhésion de notre pays à ce groupe, devant les membres du Parlement.
Pour lui, l'absence de l'Algérie parmi les nouveaux membres de ce groupe n'est pas une fin en soi. Et le plus important, ce sont les relations bilatérales avec les membres du groupe. "Que l'on soit dans les BRICS ou non, le plus important pour nous, ce sont les relations bilatérales avec ces pays", a estimé Salah Goudjil dans son discours, rappelant que de nombreuses batailles attendent l'Algérie, particulièrement en Afrique puisque le continent africain est considéré comme la profondeur du pays.