La pandémie du coronavirus a touché de plein fouet le secteur économique. Les entreprises se sont retrouvées devant de nouveaux défis et doivent s'adapter ou disparaître. C'est dans ce contexte que Deloitte Algérie et la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) ont réalisé une étude sur un échantillon de gérants et dirigeants de grandes entreprises. Cette étude a révélé que « 61% des patrons sondés […] envisagent de repenser leur manière de travailler ».
Les conclusions de cette étude, présentées le 13 décembre à l'hôtel Sofitel par le groupe Deloitte dans le cadre d’une session plénière sur « les enjeux du capital humain à l’ère du Covid », révèlent que la crise du Covid-19 a chamboulé les habitudes et activités des entreprises.
L'étude, réalisée sur 6 000 dirigeants et directeurs des ressources humaines (DRH) de différentes entreprises, révèle aussi que « 72% des répondants disent se focaliser aujourd’hui, sur le capital humain, qu’ils considèrent comme garant de la pérennité de leurs activités, peu importe le contexte ». Ces cadres ont affirmé qu'à « des fins d’anticipation, [ils sont prêts] à former [des] talents pour qu’ils puissent s’adapter à n’importe quelle situation de crise ».
Cette enquête indique par ailleurs que la seconde priorité de 17 % des DRH recensés est « de travailler sur les mécanismes d’adaptation, à travers une réactivité dans la prise de décisions ». Elle démontre que depuis l’apparition du Covid-19, « 61 % des patrons sondés, disent qu’ils envisagent de repenser leur manière de travailler ».
Ce changement de mentalité est mis en évidence par l’enquête de Deloitte Algérie. Cette dernière souligne que depuis la crise du coronavirus, la grande partie des DRH et dirigeants des entreprises ont changé leurs visions sur leurs entreprises. Avant la pandémie, ils considéraient que l’avènement de la technique dans les entreprises allait optimiser à lui seul les prestations déjà effectuées par les employés. À la suite de cette pandémie de Covid-19, ils constatent que la ressource humaine est l’élément le plus indispensable dans la continuité de la productivité.