Vols : Nouvelles mesures pour l'entrée en Italie

Au moment où de nombreux pays d’Europe commencent à lever les restrictions aux frontières pour les voyageurs étrangers, mises en place en raison de la pandémie de Covid-19, l’Italie a décidé de durcir davantage les conditions d’entrée sur son territoire pour les passagers en provenance de l’étranger. En effet, le gouvernement italien a décidé de mettre en place de nouvelles mesures à compter du 1er février 2022.

Dans une ordonnance publiée le 28 janvier 2022 dans le Journal officiel, le ministère de la Santé italien a annoncé une mise à jour des conditions d’entrée en Italie pour les voyageurs en provenance de l’étranger. En effet, à compter du mardi 1er février 2022, tout voyageur de plus de 6 ans en provenance d’un pays étranger, y compris l’Algérie, devra présenter au choix : ou la preuve d’un schéma vaccinal complet (valable 9 mois), ou un certificat de guérison (valable 6 mois) ou le résultat d’un test négatif (antigénique de moins de 24 heures ou PCR de moins de 48 heures), selon le ministère de la Santé italien.

Ainsi donc, à compter du 1er février 2021, les Algériens qui désirent voyager en Italie doivent disposer ou d’un certificat de guérison, ou d’un test négatif ou d’une preuve de vaccination complète avec un vaccin reconnu par l'Agence européenne du médicament (EMA), à savoir (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson). La preuve de vaccination n'est valable qu'à la condition qu'elle permette d'attester la réalisation d'un schéma vaccinal complet (14 jours après la dernière injection et maximum 9 mois).

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D’autre part, les autorités italiennes prévoient « la réalisation de tests aléatoires dans les aéroports, les ports et aux frontières terrestres, y compris pour les voyageurs déjà vaccinés et testés avant l’embarquement ». Si le passager est testé positif au Covid-19, il sera « placé en isolement », puis « accompagné dans un hôtel ou un foyer Covid pour accomplir sa quarantaine », selon la même source. Toutefois, selon le ministère de la Santé, « certains voyageurs peuvent, en fonction du motif ou de la durée du voyage, être exemptés de test ou de quarantaine (exemples : transit sur le territoire italien inférieur à 36 h et par un moyen de transport privé, travailleurs transfrontaliers, etc) ».


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