Il y a du nouveau dans le projet de création de la compagnie low cost algérienne Fly Westaf. Dans quelques jours, une équipe d'experts de l'avionneur américain Boeing se rendra en Algérie dans le cadre des procédures de livraison des appareils que la compagnie a commandés.
C'est le député de l'émigration Abdelouahab Yagoubi qui a fait cette annonce sur sa page Facebook. « En dépit des obstacles "habituels", une équipe d'experts de la société américaine Boeing arrivera en Algérie, dans les prochains jours, pour les dernières validations des procédures de livraison des appareils qui seront opérationnels très prochainement », a en effet fait savoir le parlementaire.
Visiblement, le projet de lancement de la première compagnie aérienne privée en Algérie est en train de prendre forme. Après son inscription au registre de commerce, en janvier, les Algériens verront bientôt les avions jaunes de Fly Westaf voler dans le ciel algérien. « Bon courage aux responsables de ce projet prometteur, ainsi qu'au reste des porteurs de projets similaires dans le secteur privé du transport aérien et maritime », a ajouté le député de la circonscription France-Nord.
Ouverture du marché, esprit compétitif et libre concurrence en Algérie
Le parlementaire semble très enthousiaste de voir le projet d'ouverture du ciel algérien aux compagnies privées. « Vivement l’ouverture du marché, l’esprit compétitif et la libre concurrence », conclut-il. Cela pourrait s'expliquer par les prix des billets que cette compagnie compte afficher, surtout qu'elle a déjà annoncé la couleur en s'attaquant à des compagnies concurrentes affichant des prix exorbitants.
En effet, la compagnie Fly Westaf compte proposer des billets entre la France et l'Algérie à moins de 200 euros, et ce, pour des vols aller-retour. Et c'est le même député qui l'a annoncé, il y a quelques mois en déclarant que « le prix moyen aller-retour qui sera proposé sera inférieur à 200 euros, voire moins par la suite ».
Vols depuis et vers l'Algérie : La guerre des prix sera lancée
Il faut dire que cela reste plausible dans la mesure où le porteur du projet, en l'occurrence l'Algéro-américain Chakib Ziani-Cherif, a déjà lancé la guerre des prix en s'en prenant aux compagnies low cost qui affichent des tarifs inadmissibles. Il n'a pas hésité à tacler la compagnie française ASL Airlines et l'espagnole Vueling, déclarant sur Twitter qu' « une compagnie low cost, ce n'est pas un NOM !! C'est un PRIX !! ».
