Les procédures d'importation d'équipements de production rénovés bientôt lancée

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Décidée lors du Conseil des ministres du 26 juillet 2020, par Abdelmadjid Tebboune, la possibilité de l’acquisition d'usines usagées à partir de l’étranger se concrétise enfin. Le ministère de l’Industrie a annoncé, ce dimanche 15 mai 2022, le lancement de la procédure d’importation des chaînes et équipements de production rénovés. 

Dans son communiqué, le ministère a expliqué le régime d’exonération des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée sur les matières premières et composants importés, ou qui ont été acquis localement par les sous-traitants ou les producteurs de pièces au cours de leurs activités, à partir du dimanche 22 mai. Le ministère invite donc les personnes souhaitant bénéficier de l’un ou l’autre de ces dispositifs à se rapprocher, dès dimanche prochain, de ses services (siège du ministère), les dimanches et mardis de neuf heures du matin à midi.

Le communiqué explique que le lancement de ces deux dispositifs s’inscrit dans le cadre de « la politique menée par le gouvernement pour accélérer la croissance économique, et dans les objectifs fixés par le ministère de l’Industrie de développer l’industrie nationale en soutenant et accompagnant les entreprises, afin d’améliorer leur compétitivité, augmentant ainsi le pourcentage de leur contribution au produit intérieur brut et réduisant les importations ».

Il faut rappeler que le dossier de l’acquisition des usines usagées a été évoqué lors du Conseil des ministres du 26 juillet 2020. C'est lors de cette réunion avec le gouvernement qu'Abdelmadjid Tebboune a donné certaines orientations pour « s'entourer d'une certaine garantie ». Ce jour la, le chef de l'État a insisté pour que l’outil de production acheté puisse être « viable, acquis produit en main, et n’ayant pas servi plus de cinq ans au jour de son acquisition ». Aussi, « toute opération dans ce cadre doit se faire après une étude approfondie a priori et qui soit réalisée avec des bureaux d’études et de compagnies d’assurances connues, sans perdre de vue le besoin d’expertise de pays tiers ».

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