Affaire des deux jeunes décédés dans un avion d'Air Algérie : Plusieurs personnes arrêtées

Avion d'Air Algérie

L’affaire des deux jeunes retrouvés morts dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie, stationné à l’aéroport international d’Alger, continue de faire réagir les autorités algériennes au plus haut sommet de l’État. En effet, dans un communiqué publié ce mercredi 8 juin 2022, la Présidence de la République a annoncé l’arrestation de plusieurs personnes en relation avec ce drame.

Suite au drame qui avait coûté la vie à deux jeunes Algériens retrouvés samedi 4 juin morts à l’intérieur d’un avion en stationnement à l’aéroport d’Alger, la Présidence de la République a annoncé dans un communiqué publié ce mercredi 8 juin 2022 « l’arrestation de quatre individus suspectés d’être derrière ce drame ». Il s’agit, selon la même source, de K. M. (34 ans), B. A. (23 ans), M. B. (24 ans) et B. M. (46 ans), tous impliqués dans la mort de ces deux jeunes, précise le communiqué.

La Présidence de la République a indiqué aussi que « neuf responsables au sein de la direction générale de la Sureté nationale (DGSN) et de l’aéroport Houari Boumediene ont fait l’objet d’une suspension de leurs fonctions. Il s’agit du directeur  général de la Police des frontières (PAF), la directrice adjointe de la PAF, le DG adjoint de la sécurité à l’aéroport d’Alger, le chef d’une section sécuritaire et le chargé du contrôle aérien ».

La mesure de suspension a également touché le responsable de la salle de surveillance par vidéo relevant de la police des frontières (PAF) au niveau de l’aéroport d’Alger, en compagnie d’un chef de service et du commissaire principal. La sanction a touché aussi le commissaire principal de la police, le chargé de sécurité à l’intérieur et aux alentours de l’aéroport, ainsi que le chargé de la permanence au niveau de l’enceinte aéroportuaire, indique la même source.

Les neuf responsables en question sont suspendus de leurs fonctions et convoqués devant le conseil de discipline, précise le communiqué de la Présidence et cela « dans l’attente des suites de l’enquête préliminaire et leur présentation devant le Procureur de la République ».

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