Un sénateur a interpellé, dimanche 22 août 2021, le ministre de la Santé concernant les vaccins appliqués en Algérie et qui ne sont pas reconnus en Europe. Il s'agit d'Abdelouahab Benzaïm qui, dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, a appelé Abderrahmane Benbouzid à intervenir pour résoudre ce problème qui constitue, il est vrai, une contrainte majeure pour les Algériens voulant se rendre dans les différents pays européens notamment en France.
L'Algérie, qui a ouvert partiellement ses frontières le 1er juin dernier, s'apprête à ouvrir d'autres vols « vers les destinations ouvertes et d'autres vers de nouveaux pays ». C'est ce qu'a été décidé lors du Conseil des ministres tenu dimanche 22 août. L'ouverture totale des frontières devrait intervenir, en outre très prochainement, selon des sources proches du dossier.
Cette disposition risque cependant de ne pas suffire pour le bonheur des Algériens qui projetaient de se rendre en Europe notamment. Un problème risque de persister. Celui-ci est relatif à la vaccination, condition sine qua non pour entrer dans les différents pays européens. Dans ce registre, il est connu que nombre de pays du vieux continent ne reconnaissent pas les deux vaccins largement pratiqués en Algérie à savoir le vaccin chinois Sinovac et le russe Spoutnik.
Benzaïm estime qu'il est du devoir du ministère de la Santé de régler le problème des vaccins non approuvés par les pays européens
Les pays de l'espace Schengen ne reconnaissent que quatre vaccins. Il s'agit d'Oxford-AstraZeneca, Pfizer/BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson. Autrement dit, les personnes qui ne sont pas vaccinées avec ces derniers ne seront pas autorisées à entrer dans ces pays.
Le problème a été soulevé par le sénateur Abdelouahab Benzaïm, qui a demandé au ministre de la Santé de faire de son mieux pour mettre fin à cette contrainte. « Les pays étrangers augmentent les souffrances des voyageurs en adoptant des vaccins spécifiques. Les voyageurs rencontrent de gros problèmes et ils ne sont pas autorisés à entrer dans ces pays à moins qu’ils ne soient vaccinés avec des vaccins approuvés. Je pense qu'il est du devoir du ministère de la Santé est de résoudre ce problème avec les pays concernés, notamment l’Europe », a écrit le sénateur dans sa déclaration.