Le ministère français de l'Intérieur a révélé, le 28 septembre dernier, que plus de 7000 ressortissants algériens établis en France d'une manière irrégulière ont fait objet, durant la période allant de janvier à juillet 2021, de décisions de justice portant obligation de quitter le territoire français.
Entre janvier et juillet 2021, la justice française a ordonné 7731 obligations de quitter le territoire français (OQTF) pour des migrants algériens en situation irrégulière, a annoncé le ministère de l'Intérieur. 22 ont été appliquées, soit à peine plus de 0,2 %.
La France avance le chiffre de 7 700 Algériens concernés par l'expulsion
Un chiffre qui serait finalement inférieur à celui avancé ce mardi 5 octobre par un député à l’APN de la communauté algérienne établie à l’étranger. Ce dernier affirme que le nombre des sans-papiers algériens en France, concernés par l'expulsion, serait de l’ordre de 14 000 soit le double de celui avancé par le ministère français.
Les Autorités françaises ont dénombré, entre janvier et juillet 2021, 7 700 Algériens vivant irrégulièrement en France, tandis que durant l'année 2020, 7 000 ressortissants « sans-papiers » ont été recensés, a révélé, Yacine Yakoubi, député de la communauté algérienne établie à l’étranger dans une déclaration ce mardi 5 octobre au journal l'Écho d'Algérie.
14 000 Algériens en situation irrégulière en France
Selon le représentant de la circonscription de la France à l’Assemblée, « le nombre devrait atteindre 14 000 Algériens concernés par l’expulsion, qui ont tous reçu des ordres de la justice d’obligation de quitter le territoire français, au motif qu’ils ne sont pas détenteurs de documents légaux pour attester leur présence en Europe ».
Le député de la circonscription électorale de la France à l’APN a également répondu à une question liée aux véritables raisons qui ont poussé Paris à réduire les visas vers les pays du Maghreb, dont l’Algérie qui est la plus touchée. « La raison invoquée par Paris est la présence d’un grand nombre de résidents illégaux, que les Autorités françaises n’ont pas pu contenir, ce qui les a poussé à prendre la décision de diviser par deux le nombre de visas accordés aux Algériens », explique Yacine Yakoubi.