Brigitte Bardot condamnée pour injures raciales

Brigitte Bardot

L’ancienne star du cinéma français Brigitte Bardot continue à faire l’actualité en France. Malgré son âge avancé, elle est souvent citée dans des affaires de justice. En effet, l’ancienne actrice, devenue ces dernières années la championne de la défense des animaux,  a été jugée ce jeudi 7 octobre après avoir adressé des injures raciales aux habitants de la Réunion, les accusant de « sauvages » et de barbares à l’égard des animaux.

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Brigitte Bardot, créatrice d’une fondation qui œuvre à la protection des animaux, avait adressé, en mars 2019, une lettre ouverte à Amaury de Saint-Quentin, alors préfet de La Réunion. Elle y assurait être « envahie par des lettres dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux ».

Brigitte Bardot avait qualifié les Réunionnais d’ « autochtones sauvages »

En plus de caractériser les Réunionnais d’ « autochtones sauvages », Brigitte Bardot avait comparé La Réunion à « l’île du diable » avec « une population dégénérée encore imprégnée des traditions barbares qui sont leurs souches ». Ces invectives avaient provoqué une grande indignation sur l’île. Annick Girardin, à l’époque ministre des Outre-mer, avait adressé une lettre ouverte à l’ex-actrice, dans laquelle elle avait rappelé que « le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ».

Une amende de 25 000 euros requise par la justice contre Brigitte Bardot

Le député Jean-Hugues Ratenon (LFI), la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) et SOS Racisme ainsi que la ligue des droits de l’homme et des associations et groupements religieux hindous, avaient ensuite porté plainte contre l’ancienne actrice.

Ce jeudi 7 octobre, le tribunal judiciaire de Saint-Denis de La Réunion a jugé l’affaire. Le parquet a requis 25'000 euros d’amende contre l’ex-actrice Brigitte Bardot pour « injures raciales ». Une peine de 5'000 euros d’amende a également été requise contre Bruno Jacquelin, l’attaché de presse de Brigitte Bardot, qui est poursuivi pour complicité d’injures publiques. Toutefois, ni Brigitte Bardot ni Bruno Jacquelin n’étaient présents à l’audience. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 4 novembre prochain.

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