Marche à Lyon pour la régularisation des sans-papiers

Marche des sans-papiers en France

Plusieurs associations et collectifs militent depuis plusieurs années en France afin de venir en aide aux sans-papiers. Des manifestations de rue sont organisées régulièrement un peu partout dans l’Hexagone afin de réclamer la régularisation des sans-papiers et l’amélioration des conditions de vie des migrants en France.   

C’est dans ce cadre que le collectif des sans-papiers de Lyon (CSP69) a appelé à une manifestation samedi 16 octobre pour demander la « régularisation de tous les sans-papiers », « le logement pour tous·tes » et « la fermeture des centres de rétention administrative » en France.

Plus de 500 personnes ont marché à Lyon pour réclamer la régularisation des sans-papiers

Selon BFM TV, plus de 500 personnes ont battu le pavé, samedi 16 octobre, à Lyon  pour réclamer la régularisation des sans-papiers et le droit au logement. Une manifestation qui intervient un mois après l'expulsion du squat de Feyzin alors que la Métropole et la Ville de Lyon organisent la semaine de l'hospitalité, précise-t-on. Le cortège est parti de l'hôtel de ville vers 14 heures avec en son sein des associations, des syndicats et des sans-papiers qui revendiquent notamment l'accès aux droits et à la citoyenneté, indique la même source.

« Dernièrement, il y a eu un squat à Feyzin qui a expulsé plus de 90 personnes sans trouver de solution. Qu'est-ce que c'est que ce pays où on peut mettre des gens à la rue sans rien prévoir pour eux ? C'est incroyable », s'indigne Colette Balcon du Collectif des sans-papiers Lyon (CSP69) au micro de BFM TV, en référence à l'expulsion par la préfecture de 65 personnes, dont un tiers de mineurs, d'une raffinerie appartenant à Total et située à Feyzin le 16 septembre dernier.

« Loger les exilés et rompre définitivement avec les squats » réclame le collectif des sans-papiers de Lyon

Le collectif des sans-papiers de Lyon demande l'ouverture des lieux disponibles à Lyon pour loger les exilés et rompre définitivement avec les squats. Il réclame aussi « la prise en charge des mineur·es étranger·es par l’aide sociale à l’enfance et la fin du harcèlement concernant leur âge » et « la régularisation de tou·te·s les sans-papiers ».

Le collectif exige également « l’ouverture des nombreux lieux actuellement disponibles, pour permettre de loger dignement les exilé·es qui vivent actuellement dans la rue , l’accès aux droits et à la citoyenneté, et la liberté de circulation et d’installation pour tou·te·s les sans-papiers et la fermeture des Centres de rétention administrative (CRA) ».

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