Regroupement familial et immigration légale : Importante baisse en 2020

Une foule

Le flux migratoire a connu une nette baisse durant l'année 2020 à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus. C'est ce qui ressort de l’étude annuelle de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) parue le 28 octobre. La France, principale destination des Algériens, n'a pas été en reste de ce constat, indique le même rapport.

« La crise du Covid-19 a entraîné la plus forte baisse jamais enregistrée des flux d’immigration dans les pays de l’OCDE, de plus de 30 % » a fait remarquer en effet l’Organisation de Coopération et de Développement économiques dans son document. La France, elle, a enregistré une baisse de 21 %, en enregistrant 230'000 « nouveaux immigrés » en 2020, selon l’OCDE.

La même source a souligné que « toutes les catégories d’immigration permanente ont diminué » durant l'année 2020 à cause du Covid-19. Les regroupements familiaux « traditionnellement premier moteur des déplacements, ont enregistré la baisse la plus importante avec plus de 35 % de diminution », révèle la même étude. Par ailleurs ce peu d'arrivée de ressortissants étrangers dans ces pays, notamment la France, s'est répercuté négativement sur le fonctionnement de leurs entreprises. Cela dans la mesure où ces dernières fonctionnent avec une main-d'œuvre issue de l'immigration.

L'immigration ne coûte pas grand-chose aux gouvernements

Dans un autre registre, l'étude l’Organisation de Coopération et de Développement économiques affirme, selon toujours son étude, que l'immigration légale ne coûte pas grand-chose aux gouvernements des pays d'accueil. « Dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation », écrit en effet l’organisation.

Cela a fait dire d'ailleurs au chef de la division Migrations de l’OCDE, Jean-Christophe Dumont, que le coût de l'immigration « ne devrait pas nous obséder, car quand on fait le compte, on observe que la contribution est positive jusqu’à la prise en compte des dépenses militaires et de la dette publique ».

Retour en haut
Share via
Copy link