Algérie Ferries : Un député crie au scandale et demande une enquête

Navire d'Algérie Ferries

Un député de l'émigration a lancé, jeudi 16 décembre, un appel pressant au ministre des Transports l'invitant à intervenir pour lancer une enquête concernant les traversées maritimes d'Algérie Ferries. Il s'agit de Tawfiq Khedim, qui dans un courrier adressé au premier responsable du secteur, a crié au scandale dénonçant « des pratiques douteuses » sur ces voyages.

Les choses ne s'améliorent pas pour les traversées maritimes de la compagnie algérienne Algérie Ferries. C'est en tous cas ce qu'a affirmé le député de l'émigration Tawfiq Khedim, qui dans une lettre adressée au ministre des Transports, jeudi 16 décembre, a fait un constat encore plus alarmant des conditions de voyage.

Pour ce député, la gestion des traversées maritimes (système de réservation, billetterie, services et prestations... ) reste toujours catastrophique. Cet état de fait a été dénoncé à maintes reprises par ce même parlementaire et par d'autres députés de l'émigration. Pire encore, cette fois Tawfiq Khedim, se basant sur les plaintes dont il a été destinataire de la part des passagers, fait état dans sa correspondance de vente sur le marché noir des billets, concernant notamment les traversées Marseille-Alger, cédées à 300 et 400 euros, « alors que les agences d’Algérie Ferries et des agences de voyages privées n’ont pas de quotas de billets à commercialiser ».

Appel à renforcer le programme de vols entre l'Algérie et la France

Par ailleurs, le même député a appelé le ministre des Transports à augmenter le nombre de vols entre l'Algérie et la France. « Des milliers d’Algériens vivent dans les autres villes françaises qui disposent d’aéroports comme Lyon, Nice, Bordeaux, Montpellier, Toulouse et Marseille. Les Algériens attendent la reprise de ces vols et le renforcement des dessertes maritimes actuelles au départ de la France vers Oran et Annaba », a indiqué Tawfik Khedim dans sa missive. Ce dernier a, en outre, évoqué les prix des billets d'avion qui restent « excessivement chers ». Pour rappel, le Premier ministre a annoncé, le 9 novembre 2021, une enquête sur ce sujet. Les résultats ne sont pas encore annoncés.

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