Rassemblements pour la régularisation des sans-papiers dans plusieurs villes de France

Vue sur l'arc de triomphe

Des rassemblements pour la régularisation des sans-papiers ont été observés dans plusieurs villes en France le samedi 18 décembre. À Dunkerque, Paris, Bordeaux et Montpellier, des centaines de personnes ont répondu à l'appel des organisations humanitaires et des associations initiatrices de cette action de soutien aux immigrés clandestins.

La régularisation des ressortissants étrangers vivant en noir en France constitue un cheval de bataille pour nombre d'associations et d'organisations activant dans le pays.

Ces dernières sont revenues à la charge ce week-end en initiant des rassemblements de soutien à cette catégories de citoyens « qui travaillent tous dans des conditions insupportables », pour reprendre l'expression d'un des manifestants cités par l'AFP.

Dunkerque, Paris, Bordeaux ou Montpellier, pour ne citer que ces villes, ont ainsi été au rendez-vous samedi dernier. En tout, 43 rassemblements ont été tenus sur le territoire français, auxquels environ 7 500 personnes ont participé, dont 2 300 à Paris, selon la Police.

Intervenant dans des circonstances particulières marquées par la montée en puissance de l'extrême-droite, qui ne cesse – à quelques mois de la présidentielle en France – d'appeler à l'exclusion des sans-papiers, ces manifestations se veulent une réponse claire au clan Éric Zemmour et les autres adeptes de cette idée.

« On nous fait croire qu'on est envahi alors qu'ils sont là pour travailler, contribuent à l'activité économique. Pas de raison qu'ils soient maltraités et ne bénéficient pas des droits », a déclaré une des participante.

« La situation des sans-papiers empire, mais c'est tout le climat politique qui tourne autour des propositions Zemmour. On veut montrer qu'une alternative existe et que le sursaut doit venir de la société civile », a expliqué un autre.

Des slogans tels que « Migrations : les idées fausses tuent ! ». « Immigration zéro, degré zéro de l’humanité » ou encore « d'où que l'on vienne, où que l'on soit né, notre pays s'appelle solidarité », ont été déployés lors de ces actions.

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