Le Maroc a décidé de fermer ses frontières aériennes et maritimes depuis la fin du mois de novembre dernier, en raison de la situation sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19. Une mesure qui sera levée à partir du 7 février 2022, mais uniquement pour les dessertes aériennes, puisque les frontières maritimes resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Alors que les voyageurs et des professionnels du tourisme attendent avec impatience la réouverture des traversées maritimes entre le Maroc et les pays du sud de l’Europe, dans le sillage de l’ouverture des frontières aériennes à compter du 7 février, voilà que les autorités marocaines en décident autrement.

En effet, contrairement aux frontières aériennes qui seront officiellement ouvertes aux vols commerciaux en provenance et à destination du Maroc à partir du lundi 7 février 2022, les frontières maritimes demeureront, elles, fermées pour le transport de passagers. C’est ce qu’a indiqué le ministère du Transport et de la Logistique, dans une note publiée le vendredi 4 février 2022.

Maroc : Les dessertes maritimes resteront suspendues après le 6 février

« Les frontières maritimes du Royaume du Maroc demeurent fermées après le 6 février 2022 pour le transport de passagers depuis et vers tous les ports marocains jusqu’à nouvel ordre », indique la note du ministère adressée aux autorités portuaires marocaines et aux compagnies de transport maritime de passagers. Cette décision s’inscrit « dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 », précise la même source.

Pourtant, dans un communiqué publié le 31 janvier, le ministère marocain du Transport et de la Logistique avait annoncé le prolongement jusqu’au 6 février de la suspension des dessertes maritimes pour les passagers, ce qui laissait penser que ces dernières allaient reprendre leurs activités à partir du 7 février, à l’instar du transport aérien.

Mais avec la dernière note du 4 février, la reprise du transport maritime de passagers entre les ports marocains de Tanger Med et de Nador et ceux de la France, l’Espagne et l’Italie restera suspendue jusqu’à nouvel ordre. Toutefois, « cette disposition de suspension ne s’applique pas aux véhicules utilitaires (camions, ensembles routiers, fourgons et fourgonnettes) destinés au transport professionnel de marchandises et de messagerie », précise la note du ministère.