Le Québec propose des études moins chères : Voici les conditions

Le Québec veut attirer plus d'étudiants étrangers durant les prochaines années. Objectif : s'assurer d'une main-d'œuvre dont il manque actuellement. Et pour ce faire, le gouvernement tente de capter l'intérêt des nouveaux bacheliers et des universitaires étrangers en réduisant les frais de leur cursus dans les différentes universités de la province.

Le Québec souffre énormément de la pénurie de main-d'œuvre. Un phénomène qui n'est pas du tout nouveau, mais qui a été comblé, pour ainsi dire, par les immigrés de différents pays qui arrivaient en masse dans la région. Cette immigration a été cependant plombée durant les deux dernières années par la crise sanitaire. Du coup beaucoup d'entreprises québécoises se sont retrouvées en manque d'effectifs.

Pour éviter de pareilles situations à l'avenir et pour mettre définitivement fin à ce problème, le gouvernement veut asseoir une solution durable. Il a ainsi décidé d'investir dans la classe estudiantine étrangère, qu'il veut faire venir dans les universités du Québec. Afin de séduire ces étudiants, les autorités de cette province ont décidé de réduire les frais de leur scolarité, et ce dès l'année prochaine.

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Le Québec veut accueillir le plus grand nombre d'étudiants dès 2023

Le gouvernement a d'ailleurs réservé un assez important budget pour réussir cette opération. Le montant de cette enveloppe est estimé à 80 millions de dollars répartis sur quatre ans. Concrètement, le Québec a décidé de soumettre les étudiants étrangers aux mêmes dispositions que les universitaires de la province. Autrement dit, ils seront appelés à payer le même montant que les étudiants du Québec.

Bonne nouvelle donc pour les étudiants étrangers, dont les Algériens, qui peuvent trouver leur compte dans cette proposition. Cela dit, pour espérer bénéficier de cette offre les potentiels candidats sont appelés à accepter certaines conditions. Ces étudiants doivent s'inscrire exclusivement dans les universités du Québec et faire ainsi une croix sur les instituts de Montréal qui accueillaient, jusque là, le plus grand nombre d'apprentis étrangers. La seconde condition soumise aux étudiants étrangers est de s'inscrire dans des branches où le manque de main-d'œuvre est important dans la région.


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