Recul des prix des céréales après l'espoir suscité par les corridors maritimes en mer Noire

Champ de blé. Personne tenant des épis de blé

Les cours des céréales, qui ont flambé en raison de la guerre en Ukraine, connaissent un net recul. En effet, ces cours ont nettement reculé ces derniers jours, sous l’effet conjugué d’une météo plus propice aux cultures et de l’espoir suscité par l’hypothèse de corridors maritimes pour sortir des céréales d’Ukraine. 

Ainsi, pour la première fois en trois semaines, le cours du blé est repassé sous la barre des 400 euros la tonne sur Euronext, pour une livraison en septembre. Selon Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel, ce recul des cours est dû à « Trois éléments principaux expliquent cette détente ». Il s'agit d'un « essoufflement de la demande face à un niveau de prix délirant », d'une « amélioration des conditions de culture, notamment aux États-Unis » et également de l’espoir suscité par « les discussions sur les corridors maritimes » en Ukraine, où il reste encore 20 millions de tonnes de céréales à exporter en attendant la prochaine récolte.

Cette nouvelle parvient après trois mois de blocus. Le président russe, Vladimir Poutine, s’est dit lundi prêt à travailler avec la Turquie à la libre-circulation des marchandises en mer Noire, y compris « des céréales provenant des ports ukrainiens ». L’installation de ces corridors maritimes a été revendiquée par la communauté internationale.  « les Européens voudraient placer l’ouverture de ces ''corridors sécurisés'' sous l’égide des Nations unies, afin d’offrir des ''garanties légitimes de sécurité'' à l’Ukraine qui devrait procéder au déminage de son port d’Odessa », affirment des médias européens.

Il faut dire que malgré leur recul, les prix des céréales restent élevés. Les analystes estiment qu'ils « vont rester élevés jusqu’à ce qu’on ait confirmation que ces récoltes pourront être exportées ». Cependant, ce recul reste une véritable bouffée d’oxygène pour les pays importateurs de céréales. Ces pays ont été frappés de plein fouet que ce soit par la hausse des prix ou par la rareté de cette denrée sur les marchés mondiaux.

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