Le Groupe Cevital veut racheter l'entreprise française Menuiseries Lapeyre

Montage : Photo de la maison Lapeyre (France) et du riche homme d'affaires algérien Issad Rebrab

Cevital, fondé par le riche homme d'affaires algérien Issad Rebrab, veut racheter, conjointement avec un groupe français, l'entreprise française Lapeyre spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de menuiseries, ainsi que d'autres matériaux et fournitures pour l’aménagement de la maison.

L'entreprise française Lapeyre, plus connue sous son ancien nom de Menuiseries Lapeyre, a été fondée en 1931. Depuis 1996, elle est une filiale déficitaire de Saint-Gobin, qui veut désormais s'en séparer pour se concentrer sur des activités business-to-business. Une première proposition de rachat a été faite par Mutares, qui souhaite injecter 20 millions d'euros dans la société, mais qui compte vendre plusieurs magasins et fermer plusieurs sites dès 2023.

Les travailleurs de Lapeyre apportent leur soutien à Cevital et Verdoso

Ainsi, les syndicats et les travailleurs de l'entreprise Lapeyre, pour leur part, s'opposent à ce rachat par Mutares. Ils estiment que ce dernier n'a pas su, pour ainsi dire, redorer le blason des entreprises qu'il a repris dans le passé.

Les syndicalistes proposent toutefois une alternative, qui est la reprise par un spécialiste français des investissements industriels et un conglomérat algérien, qui proposent, selon les syndicats, le « maintien de l'intégralité des sites de production ». Pour les représentant des travailleurs, cette dernière offre est la mieux-disante.

«Verdoso et Cevital ont répondu à la sollicitation des salariés en présentant au tribunal de commerce une offre commune et améliorée », estime l'intersyndicale dans un communiqué rendu public ce mardi 31 août. Cevital et son associé proposent ainsi, selon la même source citée par plusieurs médias français – dont Le Figaro et BFM Business – « la création nette de 49 emplois en distribution » et « l'apport de 25 millions d'euros dès la cession par Verdoso et Cevital, contre 15 millions d'euros pour Mutares ».

Pour l'intersyndicale, donc, « l'impact social est nettement inférieur à celui de Mutares, qui prévoit la fermeture dès 2023 de 4 sites de production et de 19 magasins ». C'est dire en somme que le groupe Cevital de Issad Rebrab est bien parti pour hériter de cette vieille et illustre entreprise française.

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