L'homme d'affaires algérien Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital et homme le plus riche du pays, a appelé les autorités algériennes à encourager davantage l'investissement en Algérie, à travers la libération des initiatives. Il a également affirmé que des réformes profondes s'imposent afin de permettre à l'Algérie d'aller de l'avant sur le plan économique.
Issad Rebrab s'est encore exprimé sur la situation économique en Algérie. Dans des déclarations au site La Patrie News, rapportées le lundi 25 octobre, le patron du groupe Cevital a affirmé que l'Algérie peut faire mieux dans le domaine, à conditions que les initiatives soient libérées davantage.
« L'Algérie a, aujourd’hui, tous les atouts, géostratégiques, de dimensionnement, de par sa proximité avec l'Europe et de son positionnement vis-à-vis de l'Afrique. Nous pouvons être le trait d’union entre les deux continents, le continent européen développé et le continent africain et, en même temps, le continent d’Asie et celui d’Amérique. Nous pouvons être au centre stratégique au niveau du monde, il suffit de très peu de chose : libérer les initiatives, engager des réformes profondes, radicales et rapides », a en effet souligné Issad Rebrab.
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L'Algérie doit passer à l'exportation hors hydrocarbure
Issad Rebrab, en marge d'un atelier sur l’inclusion financière et le rôle du secteur privé dans le financement de l’investissement, organisé par le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), a affirmé par ailleurs qu'il est très important que l'Algérie franchisse un autre pas en matière des exportations, en passant à des exportations hors hydrocarbures. « Nous pouvons le faire, c’est à la portée de l’Algérie », a-t-il indiqué.
Notons pour rappel qu'il y a quelques temps, Issad Rebrab, a remis sur la table un autre modèle de financement : en l'occurrence le crédit acheteur. Un modèle de financement qui consiste à l'octroi par la banque d'un crédit à l’acheteur étranger afin qu’il puisse financer l'acquisition de parts ou de biens en Algérie.