Fermeture des frontières algériennes avec l'arrivée du variant Omicron : Le Comité scientifique se prononce

Voyageurs dans un aéroport

Le Comité scientifique de suivi de la pandémie de Covid-19 en Algérie s'est prononcé, dans une entrevue accordée au média algérien TSA, à propos d'une éventuelle fermeture des frontières à la suite de l'apparition du nouveau variant Omicron.

La question relative à la fermeture des frontière après l'apparition du nouveau variant Omicron taraude les esprits de plus d'un parmi les algériens et plus particulièrement les ressortissants établis à l'étranger. Il est vrai que plusieurs pays, à l'instar de la France, ont pris cette décision afin d'éviter l'arrivée de cette souche qui fait déjà des victimes un peu partout dans le monde.

Le Maroc aussi a suspendu toutes les liaisons aériennes de et vers l'étranger pour une période de 15 jours. Mais qu'en est-il de l'Algérie ? Cette question a été posée ce jeudi 2 décembre à un membre du Comité scientifique du suivi du coronavirus. Il s'agit du professeur Ryad Mahyaoui, qui a affirmé au média d'informations algérien TSA que cette éventualité n'est pas à l'ordre du jour.

« Les contrôles sanitaires aux frontières sont très stricts. Ils l’ont été tout au long de cette pandémie. Le résultat est là : on a protégé notre pays, grâce aussi à l’application des mesures barrières. Nous allons renforcer davantage les contrôles aux frontières. Il s’agit aussi d’appliquer de façon stricte et même obligatoire les mesures barrières à l’intérieur de nos frontières », a déclaré en effet le professeur.

Ce dernier a indiqué par ailleurs que plusieurs mesures ont été prises lors de la réunion du Conseil scientifique tenue le mercredi 1er décembre afin de contrecarrer l'arrivée de ce nouveau variant Omicron en Algérie.

« Les propositions du Conseil scientifique, c’est de resserrer un peu le contrôle sanitaire aux frontières. C’est un contrôle sanitaire très strict : PCR de 36 h (maximum, NDLR), test antigénique à l’arrivée, et éventuellement isoler les passagers qui viendraient d’Afrique australe en leur accordant une attention particulière et une surveillance », a expliqué Ryad Mahyaoui.

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