Investissement du privé dans le domaine du transport aérien et maritime : 16 dossiers acceptés

Transport aérien et maritime

Le dossier de l'investissement du privé dans le transport aérien et maritime a été évoqué encore une fois par le ministre des Transports. En effet, cette question devient redondante depuis plus de 2 ans. Les pouvoirs publics ne cessent d'évoquer la question, sans pour autant parvenir à sa concrétisation.

En février dernier, le ministre des Transports Aissa Bekkai a annoncé que le gouvernement a validé 24 dossiers d'investissement privé dans le secteur du transport des personnes et de marchandises, avec 15 dossiers pour le transport aérien et 9 autres pour le transport maritime. 3 Mois après, le nouveau ministre des Transports annonce l'acceptation de 16 dossiers.

Ainsi, les ministres successifs du secteur du transport annoncent des chiffres sans que cela ne se soit concrétisé. Le ministre des Transports Abdallah Moundji a annoncé devant les membres du Sénat que son département a donné son accord de principe pour 16 projets d'investissement dans le domaine du transport aérien pour le secteur privé. Parmi ces 16 autorisations, 9 concernent le transport des voyageurs et des marchandises. En ce qui concerne le transport maritime, le ministre a indiqué que 7 opérateurs privés ont bénéficié  des autorisations pour le transport des marchandises et 4 autres pour le transport de voyageurs, en attendant que ces derniers complètent leurs dossiers.

Il faut dire que depuis des années, les responsables rappellent que l'ouverture du marché du transport aérien et maritime est devenue une nécessité en Algérie. En août 2020, le chef de l'État Abdelmadjid Tebboune avait appelé pour la première fois les opérateurs économiques à créer des entreprises de transport aérien et maritime de passagers, ainsi que des entreprises de transport de marchandises avec les pays voisins. Le chef de l'État a révélé, à ce propos, que le coût du transport de marchandises en Algérie s'élevait à 12,5 milliards de dollars par année.

Depuis, tous les responsables du secteur du transport en Algérie ne cessent d'évoquer l'impératif de la libération de cette activité et son ouverture au secteur privé national. Pour de nombreux observateurs, l'ouverture du transport aérien et maritime à l'investissement privé est la seule issue afin d'asseoir une véritable concurrence et mettre ainsi fin au monopole des deux compagnies publiques, à savoir Air Algérie pour l'aérien et Algérie Ferries pour le maritime. Cependant, pour l'instant, cette ouverture est loin d’être concrétisée.

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