L'attaquant Karim Benzema, à l'instar de l'ensemble des joueurs de l'équipe de France, ont été sous le feu des critiques à la suite du fiasco des Bleus au dernier UEFA EURO 2020. Afin de mettre fin à la polémique, le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps est sorti ce vendredi 20 août de son silence et a tenu à défendre l'attaquant du Real Madrid Karim Benzema.

Bien que réussi d'un point de vue individuel, le retour de Karim Benzema juste avant l'UEFA EURO 2020 n'aura pas permis à l'Équipe de France d'éviter une élimination prématurée en 8es de finale contre la Suisse. Afin d'éviter tout malentendu, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a tenu à défendre son attaquant, qui faisait l'objet d'acerbes critiques en France au lendemain de l'EURO.

Karim Benzema « n'y est pour rien »

« Karim n'y est pour rien. Tout ce qu'il devait faire, il l'a très bien fait. Après, j'ai été amené à modifier l'équipe pour différentes raisons. Je sais que ce n'est pas l'idéal. Malgré tout, on était à 3-1 à la 80e (face à la Suisse ndlr) et là, ce qui avait fait notre force jusqu'ici nous a fait défaut. J'aurais pu faire les choses différemment. Oui ! Mais on était à 3-1 à la 80e ! », a affirmé le sélectionneur Didier Deschamps ce vendredi 20 août dans un entretien à L'Équipe.

Le technicien français estime que le retour tardif de Karim Benzema chez les Bleus n'a pas forcément pénalisé l'équipe et que le rappeler dès le mois de mars n'aurait pas changé grand-chose. « Avant d'acter son retour, j'ai eu le temps de réfléchir aux options différentes. […] Ni lui ni moi ne pouvons revenir en arrière. Entre partir dix jours en mars pour jouer trois matchs et préparer une grande compétition, c'est le jour et la nuit. Je ne suis pas persuadé que cela aurait changé fondamentalement les choses », a affirmé Didier Deschamps.

Didier Deschamps prend toute la responsabilité

Revenant sur  l’élimination des Bleus en 8es de finale de l'UEFA EURO 2020, Didier Deschamps a affirmé qu’il reste encore aujourd'hui abasourdi par le scénario et la perte d'un avantage de 2 buts (la France menait 3-1 jusqu'à la 80e minute). « Cela ne devait pas nous arriver au vu de la force qui était la nôtre et la solidité qui a toujours été notre ADN », regrette-t-il.

Didier Deschamps n'omet pas pour autant sa responsabilité, avec son mauvais choix tactique de départ, la défense à trois avec la titularisation du malheureux Lenglet. « Je n’ai pas envie de chercher des excuses. Je sais que je suis le seul responsable. Ma fonction veut ça. […] Le choix tactique de départ ne fonctionne pas. Je ne m’entête pas », a expliqué Deschamps.