La France durcit encore le ton sur l'immigration. Darmanin veut de la fermeté

La France durcit encore le ton sur l'immigration et les étrangers se trouvant sur son territoire. C'est ce qui ressort d'un message du ministre de l'Intérieur, publié ce mardi 26 octobre 2021 sur son compte Twitter. Gérald Darmanin a en effet affirmé avoir réitéré son appel pour plus de fermeté dans le traitement du dossier.

La France ne compte décidément pas faire machine arrière dans le dossier relatif à l'immigration. Il y a quelques jours, elle décidé de réduite de 50 %  du nombre des visas accordées à l’Algérie et au Maroc, et de 30 % à la Tunisie.

Le 4 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a convoqué les préfets de France pour évoquer la question de l'immigration clandestine. Il en a profité pour dresser un bilan et a réclamé de la fermeté quant aux expulsions des étrangers en situation irrégulière.

Lors de cette réunion, Gérald Darmanin, s'est inquiété de « la reprise progressive des déplacements internationaux et de la persistance des flux migratoires clandestins venus du Maghreb sur nos frontières espagnoles et italiennes », selon ses propos rapportés par Europe 1. Le ministre de l'Intérieur a d’ailleurs demandé spécifiquement aux préfets frontaliers de « tenir la frontière ». Il leur a notamment expliqué qu’avec l’effondrement de l’Afghanistan, « des vagues migratoires et leurs conséquences en termes de demandes d'asile sont à prévoir ».

Depuis la circulaire du 29 septembre 2020, 36000 titres ont été refusés ou retirés en France

Ce mardi 26 octobre 2021, Gérald Darmanin est revenu à la charge pour demander le maintien de cette politique migratoire qui soulève pourtant le courroux des pays concernés, notamment l'Algérie, le Maroc et la Tunisie.

Dans un tweet, le ministre français de l'Intérieur a affirmé qu'il a instruit les services concernés de maintenir le cap contre les étrangers et plus particulièrement ceux qui touchent à l'ordre public. « J’ai passé des consignes strictes : les étrangers se voient refuser ou retirer leur titre s’ils troublent l’ordre public (violences conjugales, trafics de stupéfiants, etc.) », a-t-il écrit. Gérald Darmanin a par ailleurs indiqué que « depuis la circulaire du 29 septembre 2020, 36 000 titres ont été refusés ou retirés ».

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